Non, pour les banques, les contreparties ne sont pas des contrepèteries !

Les banques veulent développer avec leurs clients ce qu’elles appellent une ‘relation globale’. Il s’agit tout simplement d’un accord tacite : ‘J’accepte de te financer et tu acceptes de souscrire à mon assurance emprunteur, ma multirisque habitation, mon contrat d’assurance-vie, ma carte bancaire, ma protection juridique, etc.’
Évidemment, vous conservez votre pleine liberté de refuser mais… elles aussi.
Cela relève d’une loi ancestrale bien connue des anthropologues et des commerçants (en ligne et hors ligne) : la réciprocité.
Que ce soit en amour, en amitié, en diplomatie ou en marketing, l’échange est à la base de la relation humaine. N’en soyons pas outrés ; il en est ainsi de nous autres, Modernes, tout comme des Anciens des siècles passés.
‘Si tu manges cette pomme, tu deviendras comme Dieu.
Si je t’offre un verre, tu le boiras avec moi.
Si tu m’invites à dîner, j’apporterai une bouteille.
Si je te cède ma terre, tu me concèdes ton île.
Si tu me donnes accès à une masterclass de 60 minutes sur les meilleures techniques d’investissement immobilier, je te transmets mon e-mail.’
Même le don le plus pur n’échappe pas à cette règle ! Un merci, un sourire, un regard sont toujours espérés en retour…
Il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps.
Bien sûr, le crédit immobilier relève de la même loi ancestrale.
‘Si tu souscris à mes produits, je te donnerai ce crédit.’
‘Oui mais je paie déjà le crédit, à travers les intérêts.’ Certes, mais la banque vous dira qu’elle le paie, elle aussi, au prix fort. Et que ce n’est pas suffisant pour qu’elle accepte de vous financer. Elle va donc vous proposer les produits qu’elle estime les plus intéressants pour vous… et pour elle.
C’est un simple échange commercial, donc humain (ou l’inverse). Vous êtes bien sûr en droit de négocier, de réfléchir.
En ayant toujours à l’esprit que votre intérêt premier, c’est quand même d’obtenir ce p****n de crédit.