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En immo, négocier le prix, c’est permis ! 

Même si le vendeur ou l’agent immo vous impressionne, la négociation est possible !

A partir du moment qu’un bien est en vente et que vous le visitez, c’est qu’une zone d’accord est possible entre le vendeur et vous-même. Voyez donc la négociation comme un chemin de rencontre en deux volontés affirmées d’aboutir à un acte (de vente). 

C’est d’ailleurs un moment clé de l’investissement, qu’il soit pour une résidence principale ou du locatif. Le gain potentiel est conséquent : en quelques échanges, vous pouvez gagner plusieurs milliers d’euros et optimiser le rendement locatif ou le gain potentiel de la future revente.

Voici les principales étapes de la négociation : 

1 – La visite

Que ce soit pendant l’appel téléphonique qui la précède ou lors de la visite en elle-même, au-delà des données indispensables à collecter et vérifier (état général, superficie, évaluation du montant des travaux, etc.), il est indispensable d’en savoir un maximum sur le contexte de la vente. Sommes-nous dans le cadre d’une succession, d’un déménagement, d’un divorce ou une autre situation ? Depuis quand le bien est-il à vendre ? A-t-il fait déjà fait l’objet d’offres d’achat ou même d’un compromis de vente qui n’aurait pas abouti ? 

Il est ici fondamental d’obtenir – avec tact – un maximum d’informations sur les dispositions du vendeur à baisser le prix. Et si tel est le cas, dans quelles proportions ? 

2 – L’offre de l’acquéreur 

Le jour même, si le bien est vraiment intéressant et que vous êtes en concurrence, vous formulez une offre d’achat par courrier ou par e-mail. Auprès de l’agent immobilier, s’il y a agent, ou auprès du vendeur directement. Un conseil pour les néophytes : n’hésitez pas ! Allez-y, dégainez, faites une proposition basse, selon votre capacité d’emprunt et la rentabilité que vous avez ciblée sur ce bien. Au pire, le vendeur refuse, au mieux, il accepte. Soyez simplement cohérent en argumentant précisément votre décote. Si vous montrez votre intérêt (sans déborder non plus d’enthousiasme), avec des arguments solides, vous ne prendrez pas le risque de braquer le vendeur.  

3 – La contre-offre du vendeur

Il est rare que le vendeur accepte la première offre. A son tour, s’il estime que votre première offre est “raisonnable” il formule une contre-offre, plus proche de ses intérêts initiaux. 

4 – Le prix de vente

A la suite d’échanges plus ou moins nombreux (en général par e-mail), vous trouvez un prix satisfaisant les 2 parties. C’est ce montant qui constitue le prix de vente à indiquer dans le compromis de vente. 

Le temps de la négo est alors terminé. Et débute le moment non moins fatidique de la recherche de crédit… 

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